Peugeot 205 Turbo16, les lauriers de sochaux

Je m'appelle 205. Le premier chiffre de mon prénom vous permet de me situer. Je suis placée, sur la photo de famille, entre 104 et 305”. C'est ainsi qu'un communiqué de presse de Peugeot présente sa petite dernière. Espiègle, c'est le premier qualificatif qui me vient à l'esprit pour évoquer les 205 et 205 Turbo 16. En 1983, naît dans une certaine douleur financière, la nouvelle Peugeot. Elle apportera le dynamisme à la vieille maison de Sochaux qui s'est fait une solide réputation de voitures de “père de famille”. Le surplus de “légèreté”, insufflé déjà avec la 104, se confirmera avec sa remplaçante qui sera produite jusqu'en 1999. “Un sacré numéro !”, annonçait la publicité. Ajoutez à un turbo, le “16” de 16 soupapes et la transmission intégrale, la 205 Turbo 16 est une des plus belles alchimies des années 1980-1990 qui permettent encore pleinement à l'automobile de s'exprimer. La T 16 précède la 205 “de base” comme une vitrine prestigieuse et sportive. Affichant de 200 à 550 ch, on la verra sur les pistes jusqu'en 1986 et au-delà.. C'est cette dernière qui nous intéresse dans ce livre le plus illustré possible, pour conter ce glorieux épisode de Peugeot-Talbot Sport, à travers ses “pères”, ses pilotes, son palmarès et ses concurrentes qui l'entourent ou l'affrontent. Illustre page de l'aventure qui se relaiera avec la 405 Turbo 16 en juin 1987.